Ruines du Château d'Erguël
Situation géographique:
Située sur le versant sud du vallon de Saint-Imier, les ruines du Château d'Erguël se dressent sur un escarpement rocheux qui domine notre village.
Eléments d'histoire:
Les dates de la construction du château d'Erguël ne sont pas connues. A ce jour, plusieurs hypothèses ont été formulées. Une origine gallo-romaine lui est parfois attribuée.
Il est vraisemblable qu'au 11ème siècle, la famille d'Erguel (ou d'Arguel), originaire de Franche-Comté, s'installe dans le château pour y exercer la charge d'avoué, ce jusqu'en 1264 où Othon d'Arguel résigne sa charge et abandonne tous ses biens en Erguel à l'évêque de Bâle, Henri de Neuchâtel.
En 1284, le prince-évêque Henri d'Isny fait entreprendre d'importants travaux de restauration et fait fortifier le château. Puis en 1386, le château est incendié en partie par les Bernois, en guerre avec le prince-évêque Jean de Vienne. Le château est ensuite peu à peu restauré. Toutefois, il est à relever que des documents inédits attestent une dégradation de l'édifice.
En 1606, le bailli du prince s'installe à Courtelary. Seul un gardien résidera encore au château. Puis en 1617, d'importants travaux de restauration sont envisagés par l'évêque Rink de Baldenstein. Mais aux environs de 1630, de nouvelles destructions dues à la Guerre de Trente Ans ont lieu.
A partir du début du XVIIIème siècle, l'entretien du château est peu à peu abandonné.
En 1828, changement de propriétaire, le château est vendu à François Finot d'Undervelier.
Et c'est en 1845 que la Bourgeoisie de Sonvilier acquiert le château.
En 1929, le château est placé sous la protection de la Confédération. Plusieurs restaurations et réparations ont lieu au XXe siècle. Ainsi, entre 1929 et 1931, la tour est restaurée et consolidée grâce à l'intervention de l'historien imérien Paul Flotron.
Située sur le versant sud du vallon de Saint-Imier, les ruines du Château d'Erguël se dressent sur un escarpement rocheux qui domine notre village.
Eléments d'histoire:
Les dates de la construction du château d'Erguël ne sont pas connues. A ce jour, plusieurs hypothèses ont été formulées. Une origine gallo-romaine lui est parfois attribuée.
Il est vraisemblable qu'au 11ème siècle, la famille d'Erguel (ou d'Arguel), originaire de Franche-Comté, s'installe dans le château pour y exercer la charge d'avoué, ce jusqu'en 1264 où Othon d'Arguel résigne sa charge et abandonne tous ses biens en Erguel à l'évêque de Bâle, Henri de Neuchâtel.
En 1284, le prince-évêque Henri d'Isny fait entreprendre d'importants travaux de restauration et fait fortifier le château. Puis en 1386, le château est incendié en partie par les Bernois, en guerre avec le prince-évêque Jean de Vienne. Le château est ensuite peu à peu restauré. Toutefois, il est à relever que des documents inédits attestent une dégradation de l'édifice.
En 1606, le bailli du prince s'installe à Courtelary. Seul un gardien résidera encore au château. Puis en 1617, d'importants travaux de restauration sont envisagés par l'évêque Rink de Baldenstein. Mais aux environs de 1630, de nouvelles destructions dues à la Guerre de Trente Ans ont lieu.
A partir du début du XVIIIème siècle, l'entretien du château est peu à peu abandonné.
En 1828, changement de propriétaire, le château est vendu à François Finot d'Undervelier.
Et c'est en 1845 que la Bourgeoisie de Sonvilier acquiert le château.
En 1929, le château est placé sous la protection de la Confédération. Plusieurs restaurations et réparations ont lieu au XXe siècle. Ainsi, entre 1929 et 1931, la tour est restaurée et consolidée grâce à l'intervention de l'historien imérien Paul Flotron.